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المهنة : البلد : الابراج : عدد المساهمات : 464 السٌّمعَة : 0 تاريخ التسجيل : 17/11/2010 العمر : 32
| موضوع: سلسلة analyse des romans اولى باك: اولا ://*//le dernier jour d un condamné//*// الثلاثاء مايو 03, 2011 5:35 pm | |
| Le dernier jour d'un condamné, Avant de lire le roman Victor Hugo a été, dans son enfance, fortement marqué par la vision d'un homme qu'on mène à l'échafaud. Depuis, assister à une exécution lui est insoutenable. Un jour, alors qu'il se promenait dans Paris, il aperçu un bourreau qui préparait sa guillotine, il répétait. La première pensée qui lui traversa l'esprit fût pour le pauvre homme qui au moment même ou le bourreau graisse la rainure de la guillotine, se débat dans sa cellule et se tourmente. Le lendemain, il se mit à écrire « Le dernier jour d'un condamné », qu'il termina en trois semaines ! Par ce manifeste, Victor Hugo s'insurge contre la peine de mort, il démontre dans ce livre qu'il est un artiste engagé et militant. Le dernier jour d'un condamné est le journal intime d'un condamné à mort, anonyme, qui nous fait partager les derniers jours de sa vie, ses pensées à l'approche du jour fatidique, ses dernières pensées au moment de monter sur l'échafaud.... Il retrace sa condamnation, sa vie dans le milieu carcéral mais surtout, il évoque la mort, son état d'esprit face à cette mort programmée. Le condamné est anonyme, on ne connaît ni son nom, âge ou crime. On sait qu'il est marié et père d'une fillette de 3 ans, Marie. On suppose qu'il est jeune, trop jeune pour mourir. Les feuillets de son journal racontant sa vie ont été perdus, on ne sait donc rien de lui.
Le détenu nous fait part de son désespoir, de son désarroi face à la mort. Il implore qu'on lui laisse la vie sauve, il refuse de mourir. Il préfère souffrir, même être forçat, que de passer sous le couteau de la guillotine qui est pour lui effrayant tant par la machine elle-même que par son nom, car elle représente sa propre mort. Puis, il finit par se résigner, il commence à accepter sa mort, à l'affronter. La peur de la guillotine a disparu mais, il se questionne sur son destin dans l'au-delà et l'imagine de diverses façons. Il parle d'un retour place de Grève, sous forme de spectre, pense au paradis comme étant un endroit de lumière, à l'enfer.... Il imagine que, après sa mort, son esprit errera dans un de ces endroits pour l'éternité.
Le roman est écrit à la première personne, l'auteur a recours à la focalisation interne, procédé littéraire qui permet de se mettre plus facilement dans la peau du personnage. Cette méthode fait passer plus aisément les émotions et les pensées les plus profondes du condamné et les transmet directement au lecteur.
Victor Hugo ne mentionne pas le crime commit par le condamné afin de faire passer le message suivant au lecteur : qui que ce soit, quoi qu'il ait fait, il ne mérite pas de mourir ainsi, c'est un être humain à part entière. Le forçat, quant à lui, reste dans l'anonymat afin qu'on le reconnaisse comme un parmi tant d'autre, qu'on ne parle pas d'un condamné en particulier mais de tous
On se plonge vraiment dans ce livre, on se met aisément dans la peau du personnage, partageons ses pensées, ses angoisses et vivons avec lui sa sentence. En plus d'être captivant, il est écrit de façon simple et claire. Il est donc très accessible et vous l'aurez dévoré en un rien de temps car une fois commencé on ne veut plus s'arrêter !
le dernier jour d'un condamné (résumé) Dans la prison de Bicêtre,un condamné à mort ( le narrateur) attend le jour de son exécution. Jour après jour, il note ses angoisses, ses espoirs fous et ses pensées.Le narrateur nous rappelle les circonstances de son procès ( chapitres 1/9 ).Puis il nous décrit sa cellule ( chapitre 10/12 ). Il évoque ensuite le départ des forçats au bagne de Toulon ( chap 13/15 ). Il nous rapporte la complainte en argot d'une jeune femme à l'infirmerie ( chapitre 16 ) .Désespéré, il décide alors de s'évader ( chapitre17). on vient lui apprendre que son exécution aura lieu le jour même.( chapitre 18/19 ).Le narrateur sera transféré ensuite à la concièrgerie ( chap 22) , il y rencontre un autre condamné à mort ( chap 23/24). Son séjour en prison devient de plus en plus suffocant .il sombre dans les hallucinations et les cauchemars .Il se demande commenet on meurt sous la guillotine. ( chap 27). Il rçoit après la visite d'un prêtre qu'il trouve placide et sans compassion devant son état. ( chap30)La visite de sa petite fille Marie sera évoquée au chapitre 43. Elle ne le reconnaitra pas, ce qui l'attriste profondément.Puis vient l'ultime ligne droite avant la mort; son dernier jour de condamné. Sur son passage de la conciergerie à la place de Grève où se dresse l'échaffaud, la foule rit et applaudit: le condamné était donné en spectacles à cette foule qu'il n 'a jamais aimé d'ailleurs. Devant le spectre de la mort, le narrateur tremble et implore la pitié mais il sait déja que son sort est scellé. Le bourreau accomplit alors sa tâche pour décapiter le condamnéBref, l'oeuvre peut être divisée en trois parties relatives à trois lieux différents: Bicêtre, la conciiergerie et l'hôtel de ville:-Bicêtre : le procès, le ferrage des forçats et la chanson. -La Conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre avec un autre condamné à mort puis avec le geôlier qui lui demande les numéros pour jouer à la loterie. -L'Hôtel de Ville : le voyage à Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève où est installé l'échafaud RESUME DU ROMAN : LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNE (Chapitre par chapitre) CHAPITRE1 Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l'idée de la mort. Il est doublement enfermé. Physiquement, il est captif dans une cellule à Bicêtre. Moralement, il est prisonnier d'une seule idée : condamné à mort. Il se trouve dans l'impossibilité de penser à autre chose. CHAPITRE2De sa cellule, le narrateur se souvient de son procès et de sa condamnation à mort. Il relate les circonstances de son procès et sa réaction au verdict fatal. CHAPITRE3Le condamné semble accepter ce verdict. Il ne regrette pas trop de choses dan,s cette vie où tous les hommes sont des condamnés en sursis. Peu importe ce qui lui arrive. CHAPITRE4Le condamné est transféré à Bicêtre. Il décrit brièvement cette hideuse prison. CHAPITRE5Le narrateur nous parle de son arrivée à la prison. Il a réussi à améliorer ses conditions de prisonnier grâce à sa docilité et à quelques mots de latin. Il nous parle ensuite de l'argot pratiqué en prison. CHAPITRE6Dans un monologue intérieur, le prisonnier nous dévoile sa décision de se mettre à écrire. D'abord, pour lui-même pour se distraire et oublier ses angoisses. Ensuite pour ceux qui jugent pour que leurs mains soient moins légères quand il s'agit de condamner quelqu'un à mort. C'est sa contribution à lui pour abolir la peine capitale. CHAPITRE7Le narrateur se demande quel intérêt peut-il tirer en sauvant d'autre têtes alors qu'il ne peut sauver la sienne. CHAPITRE8Le jeune condamné compte le temps qui lui reste à vivre. Six semaines dont il a déjà passé cinq ou même six. Il ne lui reste presque rien. CHAPITRE9Notre prisonnier vient de faire son testament. Il pense aux personnes qu'il laisse derrière lui : sa mère, se femme et sa petite fille. C'est pour cette dernière qu'il s'inquiète le plus.CHAPITRE10Le condamné nous décrit son cachot qui n'a même pas de fenêtres. Il décrit aussi le long corridor longé par des cachots réservés aux forçats alors que les trois premiers cabanons sont réservés aux condamné à la peine capitale. CHAPITRE11 Pour passer sa longue nuit, il se lève pour nous décrire les murs de sa cellule pleins d'in--xx--ions, traces laissées par d'autres prisonniers. L'image de l'échafaud crayonnée sur le mur le perturbe. CHAPITRE12 Le prisonnier reprend sa lecture des in--xx--ions murales. Il découvre les noms de criminels qui ont déjà séjourné dans cette triste cellule. CHAPITRE13 Le narrateur- personnage se rappelle d'un événement particulier qui a eu lieu il y a quelques jours dans le cour de la prison : le départ des forçats au bagne de Toulon. Il nous rapporte cet événement comme un vrai spectacle en trois actes : la visite médicale, le visite des geôliers et le ferrage. Il nous parle du traitement inhumain réservé à ces condamnés. A la fin du spectacle, il tombe évanoui. CHAPITRE14Quand il revient à lui, il se trouve dans l'infirmerie. D'une fenêtre , il peut observer les forçats partir tristement sous la pluie au bagne de Toulon. Il préfère plutôt la mort que les travaux forcés. CHAPITRE15 Le prisonnier est dans sa cellule. Il avait senti un peu de liberté dans l'infirmerie mais voilà qu'il est repris par l'idée de la mort qu'il pense à s'évader. CHAPITRE16 Le narrateur se rappelle de ces quelques heures de liberté à l'infirmerie. Il se souvient de cette jeune fille qu'il a entendu chanter de sa vois pure, veloutée une chanson en argot. CHAPITRE17Il pense encore à s'évader. Il s'imagine déjà en dehors de la prison dans le port pour s'embarquer vers l'Angleterre mais voilà qu'un gendarme vient demander son passeport : le rêve est brisé CHAPITRE18 Il est six heures du matin. Le guichetier entre dans le cachot. Il demande à notre condamné ce qu'il désire à manger. CHAPITRE19Le directeur de la prison vient en personne voir le condamné. Il se montre doux et gentil. Le jeune comprend que son heure est arrivée. CHAPITRE20Le narrateur pense à son geôlier, à la prison qu'il trouve partout autour de lui, dans les murs, dans les guichetiers... CHAPITRE21Le condamné reçoit deux visites. D'abord celle du prêtre et puis celle de l'huissier. Ce dernier vient lui annoncer que le pourvoi est rejeté et que son exécution aura lieu le jour même place de Grève. Il reviendra le chercher dans une heure. CHAPITRE22Le prisonnier est transféré à la Conciergerie. Il nous conte le voyage et sa discussion avec le prêtre et l'huissier pendant le trajet. Il se montre peu bavard et parait plutôt pensif. A huit heures trente, la carriole est déjà devant la Cour. CHAPITRE23L'huissier remet le condamné aux mains du directeur. Dans un cabinet voisin, il fait une rencontre curieuse avec un le condamné à mort qui séjournera dans la même cellule à Bicêtre. Ce dernier, fils d'un ancien condamné à mort lui raconte son histoire et s'empare de sa redingote . CHAPITRE24Le narrateur est enragé parce que l'autre condamné lui a pris sa redingote. CHAPITRE25Le condamné est transféré dans une autre cellule. On lui rapporte, sur sa demande une chaise, une table, ce qu'il faut pour écrire et un lit. CHAPITRE26Il est dix heures. Le condamné plaint sa petite fille qui restera sans père. Elle sera peut être repoussée, haie à cause de lui. CHAPITRE27Le narrateur se demande comment on pouvait mourir sur l'échafaud. CHAPITRE28Il se rappelle avoir déjà vu une fois monter une guillotine sur la place de Grève. CHAPITRE29Le jeune détenu pense à cette grâce qui ne vient toujours pas. Il estime maintenant que les galères seraient meilleure solution en attendant qu'un jour la grâce arrive. CHAPITRE30Le prêtre revient voir le condamné. Celui-ci est loin d'apprécier sa présence. Ce prêtre parle machinalement et semble peu touché par la souffrance du prisonnier. Ensuite, et bien que la table soit délicate et bien garnie, il ne peut manger. CHAPITRE31Le narrateur est surpris de voir un monsieur prendre les mesures de la cellule. Ironie du sort : la prison va être rénovée dans six mois. CHAPITRE32 Un autre gendarme vient prendre la relève. Il est un peu brusque. Il demande au prisonnier de venir chez lui après son exécution pour lui révéler les trois bon numéros gagnants à la loterie . Le condamné veut profiter de cette demande bizarre : il lui propose de changer ses vêtements avec lui. Le gendarme refuse ; il a compris que le prisonnier veut s'évader. CHAPITRE33Pour oublier son présent, le narrateur passe en revue ses souvenirs d'enfance et de jeunesse.Il s'arrête longuement sur le souvenir de Pepa, cette jeune andalouse dont il était amoureux et avec qui il a passé une belle soirée d'été. CHAPITRE34Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamné pense à son crime. Entre son passé et son présent, il y a une rivière de sang : le sang de l'autre ( sa victime) et le sien( le coupable) CHAPITRE35Le narrateur pense à toutes ces personnes qui continuent toujours à mener leur vie le plus normalement au monde. CHAPITRE36Il se rappelle ensuite du jour où il est allé voir la grande cloche (le bourdon) de Notre-Dame (cathédrale à Paris) CHAPITRE37Le narrateur décrit brièvement l'hôtel de ville. CHAPITRE38Il est une heure le quart. Le condamné éprouve une violente douleur. Il a mal partout. Il lui reste deux heures quarante cinq à vivre. CHAPITRE39 On dit que sous la guillotine, on ne souffre pas, que cela passe vite. Le narrateur se demande comment on peut savoir une telle chose puisque aucun condamné déjà exécuté ne peut l'affirmer. CHAPITRE40 Le jeune détenu pense au roi. C'est de lui que viendrait la grâce tant attendue. Sa vie dépend d'une signature. Il espère toujours. CHAPITRE41Le condamné se met dans la tête l'idée qu'il va bientôt mourir. Il demande un prêtre pour se confesser, un crucifix à baiser CHAPITRE42 Il se laisse dormir un moment. C'est son dernier sommeil. Il fait un cauchemar et se réveille frémissant, baigné d'une sueur froide. CHAPITRE43 La petite Marie vient rendre visite à son père. Ce dernier est choqué devant la fraîche et la belle petite fille qui ne le reconnaît pas. Elle croit que son père est mort. Le jeune condamné perd tout espoir. CHAPITRE44Le détenu a une heure devant lui pour s'habituer à la mort. La visite de sa fille l'a poussé dans le désespoir. CHAPITRE45Il pense au peuple qui viendra assister au « spectacle » de son exécution. Il se dit que parmi ce public enthousiaste, il y a des têtes qui le suivront , sans le savoir, dans sa fatale destination. CHAPITRE46 La petite Marie vient de partir. Le père se demande s'il a le temps de lui écrire quelques pages. Il cherche à se justifiez devant les yeux de sa fille. CHAPITRE47 Ce chapitre comporte une note de l'éditeur ; les feuillets qui se rattachent à celui-ci sont perdus ou peut être que le condamné n'a pas eu le temps de les écrire CHAPITRE48Le condamné est dans une chambre de l'hôtel de ville. A trois heures, on vient l'avertir qu'il était temps. Le bourreau et ses deux valets, lui coupent les cheveux et le collet avant de lier ses mains. Le convoi se dirige ensuite vers la place de Grève devant une foule de curieux qui attendent l'exécution. CHAPITRE49Le condamné demande sa grâce à cette personne qu'il croyait juge, commissaire ou magistrat. Il demande, par pitié, qu'on lui donne cinq minutes pour attendre la grâce. Mais le juge et le bourreau sortent de la cellule. Il reste seul avec le gendarme. Il espère encore mais voilà qu'on vient le chercher...
LES PERSONNAGES DE L'OEUVRE Le condamné: Le lecteur ne saura ni son nom ni ce qu'il a fait pour être condamné a mort. Il a très peur et il voudrait être sauvé par la grâce du roi, mais il sait que cela est impossible. . Il est jeune, sain et fort, il a une bonne éducation . Il dit que pour lui le temps passe plus vite que pour les autres. Il n'aime pas la foule et il ne l'aimera jamais et lui-même n'a jamais aimé voir tuer un condamné à mort. Il aime sa fillette Marie et est très préoccupé pour son futur . MARIE : Elle s'appelle Marie et elle a trois ans au moment de sa visite en prison. Mais quand elle parle avec le narrateur, elle dit que son père est mort (c'est ce que lui a dit sa mère) : elle ne reconnaît plus son père qu'elle ne voit plus depuis plusieurs mois Le prêtre : Cet homme de religion, quoique bon et charitable, n'éprouve pas de compassion pour le narrateur .Il le croit impie. Habitué aux criminels et aux scènes des exécution, il est devenu placide et insensible aux malheurs des hommes. Selon le narrateur, ce prêtre ne parle pas avec son coeur, mais dit seulement de façon machinale ce qu'il dit habituellement aux condamnés. La foule des spectateurs : C'est la société (de Paris) qui veut voir tuer cet homme. Elle est très nombreuse. Elle ne veut pas la justice ; elle veut simplement assister à un spectacle : celui de l'exécution de la peine capitale par la guillotine. L'huissier: Cet homme insensible vient annoncer au condamné le rejet de son pourvoi en cassation .Il ne s'intéresse qu' à son tabac et aux nouvelles politiques sans importance .La mort ne l'émeut pas.
Le prisonnier de la conciergerie: C'est un homme de 55 ans qui a partagé la cellule du narrateur à la conciergerie,avant d'être transféré à Bicêtre. Il est condamné lui aussi à la peine capitale. Il est fils d'un ancien condamné à mort.
L'espagnole P remier amour du narrateur, c'est une fille à la peau brune,aux cheveux longs et aux grands yeux. Le narrateur l'appelait affectueusement Pepa.
Le bourreau: C'est l'homme qui se chargera de mettre à mort le condamné . Il est grand, vieux et gras. Il est habillé d'une redingote et porte un chapeau
Le Dernier jour d'un condamné , un cri contre la peine de mort Le grand Hugo signe avec ce roman un chef d'œuvre qui a pu traverser les temps. Cette œuvre est un plaidoyer touchant contre la peine de mort. Le dernier jour d'un condamné est une véritable dénonciation de la peine capitale. Le roman relate l'histoire d'un condamné à mort qui s'apprête à mourir. Pour tromper cette insoutenable attente, il écrit. Le condamné est anonyme, on ne connaît ni son nom, ni son âge, ni son crime. On sait qu'il est marié et père d'une fillette de 3 ans prénommée Marie. On suppose qu'il est jeune, trop jeune pour mourir. Les feuilles de son journal racontant sa vie ont été perdues, on ne sait donc rien de lui. Par ce choix, Victor Hugo, veut rendre le livre universel et anonyme, pour ne pas l'imaginer dans un contexte précis et être totalement neutre face aux a priori que l'on pourrait avoir contre un condamné dont on connaît le crime. "Le dernier Jour d'un Condamné" est le journal intime d'un condamné à mort qui nous fait partager les derniers jours de sa vie, ses pensées à l'approche du jour fatidique, ses dernières pensées au moment de monter sur l'échafaud.
Le récit est à la fois un journal et un monologue où le narrateur nous dévoile ses espoirs et ses craintes : son vain espoir de la grâce, son dernier voyage en fourgon, sa peur d'affronter la foule .... Il nous raconte aussi ses souvenirs de promenades. Il évoque le sourire de sa fille Marie. Cet homme nous relate tout ce qu'il fait quand il est en prison. Puis il pense au moment où il devra aller à la guillotine ; il a peur mais il ne veut pas que les autres le sachent. Il continue à espérer dans la grâce qu'il n'aura jamais. Il nous parle aussi de sa fille et du jour où il a pu la voir sans la reconnaître. Il nous décrit quelques aspects de son passé : une rencontre avec une jeune fille; il décrit des monuments qu'il a vus. Il cesse d'écrire quand le moment de l'exécution est arrivée : "Quatre heures
Victor Hugo et la peine de mort | <--xx-- language=--xx-->document.write (menuSelector)
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Le grand combat de Victor Hugo, celui qu'il a mené, en toute occasion, depuis sa jeunesse, a été un échec. La peine de mort était fortement ancrée dans les mœurs, et malgré la diffusion des écrits abolitionnistes, comme ceux de l'italien Beccaria, les résistances étaient apparemment insurmontables. On consentait tout au plus à envisager l'abolition de la peine de mort en matière politique. Hugo, par sa préface de 1832, avait fait de son roman de 1829, Le Dernier Jour d'un condamné, une protestation explicite contre la peine capitale. Il avait récidivé dans Claude Gueux en 1834. Il ne cessa jamais de réclamer l'abolition d'une peine inhumaine, qui violait, disait-il, la loi divine. Il plaida cette cause devant les tribunaux, dans les assemblées parlementaires, par des appels à la conscience publique. Contrairement à la plupart de ses contemporains, il refusait de faire des distinctions. La vie d'un assassin ordinaire, comme Tapner, qui avait été pendu à Guernesey pour avoir tué une vieille femme dont il avait volé l'argent, n'était pour lui ni plus ni moins précieuse que celle de Maximilien, l'archiduc autrichien dont les grandes puissances avaient fait un empereur du Mexique. La peine de mort est un absolu. La question de son abolition, qui avait donné lieu, en 1830, à un débat en trompe-l'œil, ressurgit dans l'Assemblée constituante de 1848, «à l'improviste», dit Hugo dans son discours du 15 septembre. Dans le projet de constitution, l'article 5 était ainsi rédigé : «La peine de mort est abolie en matière politique.» Trois députés avaient déposé un amendement et proposé le texte suivant : «La peine de mort est abolie.» Hugo soutint l'amendement qui fut repoussé par 498 voix contre 216. Les constitutions promulguées après le coup d'État du 2 décembre ne mentionnent pas la peine de mort. Après 1870 et la grande peur de la Commune, il devint de plus en plus évident que cette proposition que Hugo défendit jusqu'à sa mort n'était plus une option politique, et que les républicains, fussent-ils les plus progressistes, n'étaient pas plus disposés à la voter que les conservateurs. Qu'on lise le dialogue de Monseigneur Myriel et du «conventionnel G» dans Les Misérables. Quand disparaîtra l'oppression, ses conséquences s'anéantirontVICTOR HUGO
Poète, romancier, auteur de théâtre, critique, journaliste, historien, Victor Hugo est sans conteste l'un des géants de la littérature française. Il faut dire que l'auteur des Misérables et des Châtiments a allié à la fois ambition, longévité, puissance de travail et génie, ce qui ne pouvait que concourir à ce mélange de fascination et d'irritation qu'il suscite encore aujourd'hui.
- 1802, 26 février
Naissance à Besançon, de Victor-Marie Hugo, fils de Léopold Sigisbert, chef de bataillon, et de Sophie née Trébuchet. Le régiment et la famille partent pour Marseille en avril. Fin novembre, Sophie part pour Paris, laissant à son mari les trois garçons.
- 1803
À la fin de l'année, Sophie ramène ses enfants de l'île d'Elbe à Paris.
- 1807
Voyage éclair de la famille à Naples. Léopold est au service du roi, Joseph Bonaparte.
- 1811
Sophie rejoint à Madrid son mari, toujours au service de Joseph, roi d'Espagne.
- 1812
Retour à Paris. La séparation des époux Hugo est définitive. Abel reste avec son père.
- 1815
Léopold met Eugène et Victor à la pension Cordier. Ils y restent jusqu'en 1818.
- 1821
Mort de la mère. Reprise des relations avec le père qui s'est remarié.
- 1822
Publication des Odes et poésies diverses. Victor Hugo épouse Adèle Foucher. Cinq enfants vont naître de ce mariage: Léopold (né et mort en 1823), Léopoldine (1824-1843) Charles (1826-1871), Victor, dit François-Victor (1828-1873) et Adèle (1830-1915).
- 1823
Publication de Han d'Islande.
- 1824
Nouvelles Odes.
- 1827
Cromwell. 1828 Mort du général Hugo, père du poète.1829 Le Dernier Jour d'un condamné. Marion de Lorme, est interdite.
- 1830
Hernani. Sainte-Beuve, amoureux d'Adèle, est sans doute devenu son amant.
- 1831
Notre-Dame de Paris. Les Feuilles d'automne (premier des quatre recueils parus avant 1841).
- 1832
Le Roi s'amuse est interdit après une seule représentation.
- 1833
Lucrèce Borgia. Victor Hugo devient l'amant de Juliette Drouet, une jeune actrice.
- 1834
Littérature et philosophie mêlées. Premier long voyage avec Juliette, en Bretagne.
- 1835
Claude Gueux.
- 1838
Ruy Blas.
- 1840
Voyage en Belgique et en Allemagne. Retour des cendres de Napoléon.
- 1841
Élection à l'Académie française.
- 1842
Le Rhin. La seconde édition, considérablement augmentée, paraît en 1845.
- 1843
Mariage de Léopoldine Hugo. Voyage au Pays basque espagnol et dans les Pyrénées françaises. Victor Hugo apprend la mort de sa fille dans les journaux.
- 1845
Le vicomte Victor Hugo, nouvellement nommé pair de France, est pris en flagrant délit d'adultère avec Léonie Biard. Le scandale public épargne Juliette, qui ne sait rien. Victor Hugo commence un roman, Les Misères.
- 1848
Élu à l'Assemblée constituante, Hugo défend la légalité pendant les journées insurrectionnelles de juin, combat les excès de la répression et soutient la candidature à la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte.
- 1849
Hugo est élu à l'Assemblée législative.
- 1851
Victor Hugo s'est opposé depuis 1850 à la majorité réactionnaire de la Chambre et aux appétits impérialistes du président. Il résiste au coup d'État du 2 décembre. Ayant échappé à l'arrestation, il se réfugie à Bruxelles. Juliette Drouet l'y rejoint.
- 1852
Napoléon le Petit. Hugo quitte Bruxelles pour Jersey.
- 1853
Publication clandestine de Châtiments. Une édition expurgée paraît à Bruxelles.
- 1855
Victor Hugo s'étant solidarisé avec une proclamation maladroite d'autres proscrits de Jersey est expulsé de l'île. Il s'établit à Guernesey et décide d'acheter une maison.
- 1856
Publication des Contemplations. Achat de «Hauteville House».
- 1859
Publication de la «première série» de La Légende des siècles. Refus de l'amnistie.
- 1861
Les Misérables ayant enfin été repris, Hugo y travaille près de Waterloo.
- 1862
Publication des Misérables.
- 1863
Adèle, la fille des Hugo, croit qu'elle va vivre sa vie et fuit la maison familiale.
- 1864
William Shakespeare.
- 1865
Les Chansons des rues et des bois. Madame Victor Hugo est à Bruxelles, avec ses fils.
- 1866
Les Travailleurs de la mer.
- 1868
Naissance de Georges Hugo, fils de Charles. Mort de madame Victor Hugo.
- 1869
L'Homme qui rit. Naissance de Jeanne, fille de Charles.
- 1870
Hugo rentre à Paris le 5 septembre. La république a été proclamée la veille.
- 1871
Élu député de Paris, Hugo quitte la ville assiégée pour Bordeaux où siège l'Assemblée nationale. Il démissionne le 8 mars. Parti pour Bruxelles pour régler la succession de son fils Charles, mort subitement, et bien qu'il ne fût pas favorable à ce qu'était devenue la Commune, Hugo fut scandalisé par la sauvagerie de la répression. Il offrit aux communards poursuivis de leur donner asile, et fut expulsé de Belgique. Il s'installa au Luxembourg.
- 1872
Adèle, folle, revient à Paris. L'Année terrible. Hugo repart à Guernesey.
- 1873
Rentrée à Paris. Grave crise dans les relations avec Juliette. Mort de François-Victor.
- 1874
Quatrevingt-treize.
- 1875
Parution des deux premiers volumes d'Actes et paroles. Le dernier paraît en 1876.
- 1876
Élection au Sénat. Hugo continue, en vain, sa lutte contre la peine de mort.
- 1877
Lutte contre un coup d'État qui se prépare. Histoire d'un crime, sur le deux décembre 1851. L'Art d'être grand'père.
- 1878
Victor Hugo est victime d'une congestion cérébrale. Dernier séjour à Guernesey.
- 1880
Vote de l'amnistie pour les communards, pour laquelle Hugo n'a cessé de militer.
- 1883
Mort de Juliette Drouet.
- 1885
Mort de Victor Hugo le 27 mai.
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